Le Pôle E3 partage, avec un grand nombre d’organisations, une préoccupation pour la consommation efficace et efficiente de l’énergie. Le Pôle E3 est membre de l’Institut EDDEC (Environnement, Développement durable et Économie circulaire), regroupant HEC Montréal, Polytechnique Montréal et l’Université de Montréal. Un des objectifs de l’Institut est de fédérer le bassin de compétences de l’ensemble du campus de l’Université de Montréal et de mettre à profit cette connaissance de manière à promouvoir le développement durable. Le Pôle E3 a ainsi participé, en partenariat avec l’Institut EDDEC, au projet Métaux et économie circulaire au Québec du Ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN), projet qui s’est achevé en 2018. Plus précisément, le rôle du Pôle E3 au sein de ce projet a été de réaliser des analyses technico-économiques de différentes stratégies de circularité de trois métaux (le cuivre, le fer et le lithium) définis par le MERN comme stratégiques pour le Québec. Olivier Bahn, codirecteur du Pôle E3, est depuis 2017 membre du Comité de gestion de l’Institut EDDEC.

Une autre collaboration scientifique d’importance pour le Pôle E3 est avec le Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services (CIRAIG) de Polytechnique Montréal. Le Pôle E3 a ainsi participé avec le CIRAIG au projet BioFuelNet du CRSNG. Le rôle du Pôle E3 au sein de ce projet a été de réaliser des analyses technico-économiques du potentiel de production de biocarburants au Canada à partir de biomasse forestière. De même, le Pôle E3 a participé avec le CIRAIG à un mandat de recherche confié par le du Ministère du développement durable, environnement et lutte contre les changements climatiques (MDDELCC). Le rôle du Pôle E3 a consisté à modéliser et à analyser des scénarios énergétiques pour le Québec.

Un de nos apprentissages importants concerne le défi de mettre en œuvre des initiatives d’efficacité énergétique (EE). Plus précisément, nous sommes venus à comprendre comment les différentes priorités et modes de pensée des ingénieurs et des scientifiques d’une part (qui possèdent des connaissances techniques et/ou scientifiques) et des gestionnaires d’autre part (qui possèdent des connaissances stratégiques et organisationnelles) peuvent constituer des obstacles à une gestion efficace de l’énergie. Les deux groupes sont pourtant nécessaires à l’obtention de résultats en EE. Avec cela à l’esprit, nous avons commencé à focaliser nos efforts sur la levée des barrières en EE, en partie en développant des relations avec des organisations qui partagent nos objectifs et possèdent des connaissances et des réseaux complémentaires.